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Notes vagabondes - Page 5

  • Impressions Jazz n° 8 - Émission du 9 décembre 2022

    Un programme très particulier pour le huitième rendez-vous de mes « Impressions Jazz » puisque toute l’émission est consacrée au disque Here It Is, paru récemment sur le label Blue Note. Il s’agit d’un hommage rendu par le producteur Larry Klein à Leonard Cohen. Avec plein de voix magnifiques (James Taylor, Peter Gabriel, Norah Jones, Gregory Porter…) et des musiciens de haut vol (Bill Frisell, Immanuel Wilkins…).
    J’ai en outre choisi de faire précéder chaque titre présenté par un petit rappel de la version originale.

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    Photo © ID-B

    Gregory Porter : « Suzanne » ;  James Taylor : « Coming Back To You » ; Immanuel Wilkins : « Avalanche » ; Mavis Staples : « If It Be Your Will » ; Peter Gabriel : « Here It Is » ; Norah Jones : « Steer Your Way » ; Bill Frisell : « Bird On The Wire » ; Nathaniel Rateliff : « Famous Blue Raincoat ».

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  • Franck Médioni : « Mystère Monk »

    mystere monk thelonious monk, franck medioniLes amoureux de la musique et du jazz en particulier vont écarquiller les yeux – et les oreilles, indirectement – de joie à la découverte de ce livre orchestré par Franck Médioni. Ce n’est pas la première fois que cet écrivain et journaliste (pour Jazz Magazine et France Musique notamment) met son talent au service de biographies ou d’entretiens consacrés à de grands noms du jazz (tout récemment, encore, Henri Texier avec À cordes et à cris, et l’on se souviendra d’ouvrages consacrés à Jimi Hendrix, John Coltrane, Charlie Parker ou Miles Davis, pour citer quelques exemples seulement).

    Mais il faut bien dire qu’avec ce Mystère Monk, Médioni vise encore plus haut. Peut-être par le sujet lui-même, tant Thelonious Monk – peut-être l’une des cinq figures majeures du jazz au XXe siècle (je vous laisse composer cette liste) – demeure l’une des énigmes les plus passionnantes de l’histoire de cette musique. Souvent controversé, le pianiste était ailleurs, dans son propre monde, un monde – celui de ses beautés bleues ainsi que l’auteur aime à le souligner – qui l’aura vu écrire l’une des pages les plus prolifiques et laisser dans son sillage quelques thèmes majeurs qui apparaissent aujourd’hui plus que jamais dans toute leur « évidence » singulière. « ‘Round Midnight » étant sans doute le plus emblématique (du moins le plus connu). Ce musicien différent, dont Coltrane disait : « Jouer avec Monk m’a amené à un très haut niveau musical. Il me semble qu’avec lui j’ai progressé dans toutes les directions : le sens, la théorie, la technique. Je parlais avec lui de problèmes musicaux, il s’asseyait au piano et me répondait simplement en jouant, il m’a donné une liberté absolue, ce que personne n’avait jamais fait auparavant ».

    Mais aussi par la forme du livre lui-même. Mystère Monk est quasiment un ouvrage d’art, qui se lit et se regarde, page à page, en prenant son temps. En rassemblant près de deux cents contributions émanant de musiciens, journalistes, musicologues, écrivains, mais aussi photographes, dessinateurs, peintres ou réalisateurs, l’auteur nous met face à un somptueux objet littéraire et artistique dont la lecture est rythmée par une myriade de photographies et d’illustrations qui contribuent à l’idée qu’on se situe au pied d’une montagne dont l’ascension sera longue et belle. Ce qu’elle est, assurément. Lecture et contemplation, en quelque sorte...

    Ambitieux tant sur le fond que sur la forme, ce grand livre, au sens propre comme au sens figuré, est de ceux qu’on consulte à la manière d’une encyclopédie, loin de toute urgence, même s’il ne s’agit en aucune cas d’une biographie qui ne nous laisserait ignorant de rien. Mais la vision de Monk par tous ces admirateurs et/ou spécialistes offre un point de vue unique d’une grande richesse, qui a pour effet premier de vous donner envie de plonger dans cette musique inépuisable. En se demandant par où commencer, un peu comme ces enfants poussant la porte d’un vaste magasin de jouets…

    Mystère Monk, magie Monk.

    Mystère Monk – Franck Médioni – Éditions Seghers (360 pages)

  • Impressions Jazz n° 7 - Émission du 25 novembre 2022

    Cette septième émission est consacrée exclusivement à l'actualité discographique, très abondante depuis la rentrée. Il faut bien choisir et ma sélection s'est portée sur six albums qui donnent un bel aperçu de la diversité du jazz contemporain.

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    Juste avant l'émission...
    Photo © ID-B

    Bill Frisell : « The Pioneers » ;  Elie Martin-Charrière : « Willing Suspension Of Disbelief » ; Possible(s) Quartet : « Les lueurs, Part IV » ; Emmanuel Borghi Trio : « For S.R. » ; Simon Goubert : « Le matin des ombres, Pt. 3 » ; Shijin : « Mystery Of A White Dwarf ».

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  • Impressions Jazz n° 6 - Émission du 11 novembre 2022

    Une émission spéciale dont l'invité était Alain Delhotal, venu nous parler de Swing à Xirocourt, le livre qu'il vient de faire paraître aux éditions Paroles de Lorrains, et qui retrace par le texte et de nombreuses images l'histoire d'une aventure musicale dans le village de Xirocourt. Dix ans de festival, des concerts et une multitude d'artistes programmés.

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    Photo © ID-B

    L'actualité n'est pas absente de ce numéro 6 avec Village of the Sun, David Bressat et Eclectik Percussion Orchestra.

    Sans oublier une petite surprise musicale réservée à notre invité, avec un extrait de ce qui est sans doute le seul concert de Swing à Xirocourt jamais enregistré. C'était le dimanche 13 juin 2004, dernier jour du dernier festival !

    Village of the Sun : « The First Light » ;  David Bressat : « Pit Stop » ; Cercle & Variations : « Armando's Rhumba » ; Alain Delhotal Quartet : « Mahroco » ; Eclectik Percussion Orchestra : « Libération ».

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  • Impressions Jazz n° 5 - Émission du 28 octobre 2022

    Cette émission est consacrée à l'actualité du disque et à une présentation de six albums parus en septembre et octobre 2022. Sans oublier l'agenda d'Impressions Jazz qui fête les 30 ans des Cafés Jazz d'Épinal, sous la houlette de leur créatrice, Isabelle Sartori.

    Jean-My Truong : « New Cycle / Rhythm Story » ;  Hasse Poulsen & Henrik Simonsen : « Lunch at the Inn » ; Christophe Monniot & Marc Ducret : « Back Train » ; Patrick Gauthier : « La Rivière » ; Ellinoa & Wanderlust Orchestra  : « Ville Totale » ; Eric Séva : « BisMoP » ; Eve Risser Red Desert Orchestra : « SO (Horse in Bambara) ».

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  • Impressions Jazz n° 4 - Émission du 14 octobre 2022 (invité : Christian Mariotto)

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    Photo Christian Mariotto & Denis Desassis © ID-B

    Premier invité d'Impressions Jazz, Christian Mariotto vient parler avec nous de Mental Palace, premier disque sous son nom pour lequel il s'est entouré de Philippe Canovas (guitare), Nicolas Gégout (saxophones, flûte, clarinette basse) et Julien Moneret (contrebasse). L'occasion d'évoquer son parcours, ses influences et les autres formations dans lesquelles il évolue.

    Le programme musical lui est dédié, bien évidemment !

    Christian Mariotto : « Mental Palace » ;  Shoplifters : « A Forest » ; John Coltrane : « Reverend King » ; Tu Danses? : « Reverend King » ; Christian Mariotto  : « Aigoual » ; Magma : « Dëhndë » ; Christian Mariotto : « Traversée ».

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  • Impressions Jazz n° 3 - Émission du 30 septembre 2022

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    Beaucoup de musique en avant-première pour ce troisième numéro d'Impressions Jazz. Sans oublier toutefois une présentation des "moments jazz" de la prochaine édition du festival Nancy Jazz Pulsations qui se tiendra du 5 au 15 octobre. Ni, pour conclure, un hommage à l'un des derniers géants de l'histoire du jazz qui vient de nous quitter : Pharoah Sanders.

    INK : « Red Shift » ;  Plume : « Yin & Yang » ; Rémi Panossian Trio : « Paino » ; Amnesiac Quartet : « Mixomatosis» ;François Poitou & Pumpkin  : « Arômes complexes » ; Sylvain Rifflet  : « Déjà Vu » ; Oan Kim  : « Quintet » ; Pharoah Sanders : « The Creator Has A Master Plan ».

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  • Impressions Jazz n° 2 - Émission du 16 septembre 2022

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    Le deuxième numéro d'Impressions Jazz est principalement consacré à l'actualité discographique, avec un focus sur l'un des plus beaux disques de cette rentrée, signé par le violoniste Clément Janinet. Mais cette édition n'a pas oublié pour commencer de souhaiter un heureux anniversaire à Sonny Rollins, qui a fêté ses 92 printemps le 7 septembre.

    Sonny Rollins : « Saint Thomas » ; Saxtape : « Ecuador » ; Chick Corea New Trio : « Fingerprints» ; Clément Janinet : « Purple Blues » ; Matthis Pascaud & Hugh Coltman  : « I Walked On Guilded Splinters ».

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  • Magma : « Kãrtëhl »

    magma, kartehl, christian vander, zeuhlLoin du crépusculaire Zëss, dernier album studio de Magma en 2019, celui-ci devant marquer une sorte de point final avant un « chaos des apocalypses » (sic) porté par les couleurs de l’Orchestre Philharmonique de Prague, voici donc Kãrtëhl sur le point de paraître chez Seventh Records et dont on expliquera le titre par la présence de plusieurs compositions signées de la main de membres du groupe autres que Christian Vander lui-même (en l’occurrence Thierry Eliez, Hervé Aknin et Simon Goubert). On mettra de côté la référence à certains cartels pas vraiment recommandables, car cette association musicale serait plutôt le fait de bienfaiteurs. Mine de rien, le groupe n’avait jamais connu une démarche à ce point participative depuis la première période (1970-1972), au temps où Laurent Thibault, Claude Engel, Teddy Lasry et François Cahen y allaient de leur contribution au répertoire. On se souviendra aussi de l’époque du disque Üdü Wüdü, quand Jannick Top avait fourni « Ork Alarm », « Soleil d’Ork » et « De Futura » et Bernard Paganotti le titre « Weidorje ».

    C’est bien le Magma d’aujourd’hui (et des années 70, on le comprend très vite) qui est en action, celui qu’on avait pu découvrir sur scène dès le début de l’année 2020 et qui avait publié un live roboratif, Eskähl 2020, enregistré quelques jours avant le premier confinement. Une formation élargie, avec sa garde toujours très rock (la guitare de Rudy Blas qui s’associe souvent aux voix, la basse de Jimmy Top, fils de l’historique Jannick, qui semble avoir parfaitement trouvé sa place et s'inscrit tout autant dans le sillage de son géniteur que dans celui de Bernard Paganotti), ses deux claviers (le nouveau venu et très aguerri Thierry Eliez associé à Simon Goubert, compagnon de route de Magma et d’Offering depuis les années 80). Et puis ce Magma-là, ce sont des voix comme s’il en pleuvait, plus que jamais dominantes et aériennes, celles de ses six chanteurs et chanteuses : Stella Vander, Hervé Aknin, Laura Guaratto, Caroline Indjein, Sylvie Fisichella et Isabelle Feuillebois, un ensemble vocal dans lequel on inclura évidemment Christian Vander mais aussi Thierry Eliez. Une véritable force de frappe tout autant héritière des Inner Voices de McCoy Tyner que des chœurs à l’œuvre chez Stevie Wonder, au temps de Innervisions ou Songs In The Key Of Life.

    Assez étonnamment, les compositions de Christian Vander, toutes trois issues des années 70 (notons que deux sont présentées en double exemplaire, chacune avec une maquette brute de 1978 et la présence du regretté René Garber, fidèle compagnon de route et ami disparu en 2015 à qui un hommage vibrant est ici rendu) sont les plus détendues, on irait même jusqu’à les qualifier de souriantes. On connaissait par les récents concerts « Hakëhn Deïs » (dont le nom de code évocateur était « Stevie Vander » il y a quelque temps encore) et « Irena Balladina » (dédiée à sa mère, c’est une chanson douce venue des premiers temps, ses accords de guitare initiaux résonnant d’échos lointains de « Kobaïa » avant que le chœur ne s’envole vers ces « Inner Voices » évoquées un peu plus haut), on découvre en conclusion de l’album un « Dëhndë » aux couleurs Tamla Zeuhl presque tendres, sous la forme d’une chanson addictive qu’on se prend très vite à fredonner, comme un hit potentiel et dont les paroles en kobaïen sonnent parfois comme de l’anglais. « Hakëhn Deïs » et « Dëhndë » donnent l’occasion au batteur – dont le resserrement du jeu lui confère une force et une précision toujours aussi impressionnantes – de se présenter aussi en chanteur, un rôle qu’il endosse avec l’intensité qu’on lui connaît depuis longtemps. De leur côté, « Walömëhndem Warreï » (signé Thierry Eliez, ce titre ouvre depuis quelque temps les concerts de Magma), « Do Rïn Ïli Üss » (Hervé Aknin) et « Wiï Mëlëhn Tü » (Simon Goubert), trois compositions très habitées par l’idiome magmaïen, au point qu’on pourrait penser par instants que Vander est leur compositeur, sont porteuses d’une énergie profonde. Ce sont trois moments où la puissance du groupe trouve l’occasion de s’exprimer pleinement, noirceur comprise au besoin. Les « contributeurs » se sont fondus naturellement dans l’esthétique Magma, jusqu’à y inclure des paroles en kobaïen, tout en conservant leur identité artistique : Thierry Eliez a des élans symphoniques et célestes ; Hervé Aknin se souvient à la fois de son travail avec Ellul Noomi et de l’album Üdü Wüdü ; quant à Simon Goubert, il cultive un mystère en clair-obscur niché quelque part entre Offering et la trilogie Köhntarkösz. Une fois encore, on soulignera la richesse du travail vocal et l’euphorie qui caractérisent cet album singulier et plus accessible que ses prédécesseurs, une allégresse qui enlumine la musique du début à la fin. Magma chante et enchante.

    Pour finir, formulons l’hypothèse que Kãrtëhl est un album qui doit sans doute beaucoup à celle qui n’a pas composé, mais plutôt imposé tranquillement la lumière d’un Magma plus solaire, Stella Vander. C’est un peu comme si, au bout du compte, Christian Vander, renonçant pour un temps à ses imprécations – « Terrien, si je t’ai convoqué ! » – avait accepté de laisser apparaître un aspect plus lumineux de Kobaïa (une planète qui semble d’autant plus éclatante que la vie sur Terre n’a jamais été aussi sombre). À l’écoute des six compositions denses (leur format est relativement court, entre 5 et 9 minutes, bien loin des grandes œuvres composées dans les années 70) qui forment Kãrtëhl, on se dit que ce nouveau disque, en offrant une musique en apparence apaisée, d’une plus grande proximité avec chacun d’entre nous que par le passé, possède bien des atouts pour rassembler un public multigénérationnel plus large que ses prédécesseurs. L’histoire de Kobaïa continue, et bien malin qui saura en dessiner les prochains contours. Kãrtëhl en constitue sans doute une bonne porte d’entrée, à défaut d’être représentatif de la démesure passée de Magma…

  • Impressions Jazz n° 1 - Émission du 2 septembre 2022

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    Et voilà c'est parti ! L'Heure du Jazz a cédé sa place à Impressions Jazz, dont le rythme est bimensuel. Une émission qui se situe dans la continuité de la précédente mais s'ouvrira à d'autres expériences, avec en particulier la présence de plus d'invités au studio. Mais pour cette première, j'ai choisi en premier lieu quelques enregistrements essentiels dans l'histoire du jazz, avant bien sûr de présenter plusieurs nouveautés.

    NB : Avec une petite erreur de ma part… mais j’étais malade pour ce premier jour (je crois qu’on peut le deviner à ma voix un peu cassée et mon souffle court). En effet, j’ai dit qu’à l’exception d’un EP (celui avec « Ektah), Magma n’avait jamais proposé de compositions d’autres musiciens que celles de Christian Vander depuis le premier album… Pan sur le bec ! J’ai zappé « 1001° centigrades » et les compositions signées Teddy Lasry ou François Cahen, les compositions de Jannick Top sur « Köhntarkösz » et « Üdü Wüdü », ainsi que « Weidorje » signé Bernard Paganotti et Klaus Blasquiz sur ce même disque. En réalité, il fallait comprendre dans mon propos que pour la première fois depuis très longtemps (l'époque des deux premiers albums), le partage des compositions relève d'une démarche collective.

    Je ferai amende honorable avec un correctif dans la prochaine émission !

    John Coltrane : « Africa » ;  John McLaughlin : « My Favorite Things » ; Wayne Shorter : « Adam's Apple » ; Dave Holland : « Conference Of The Birds » ; Madeleine & Salomon  : « My Fatsh Leah » ; Cédric Hanriot : « Souly » ; Magma : « Hakëhn Deïs ».

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