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Du côté de chez Citizen Jazz, publication de Babyland, quatrième album du pianiste Adrien Chicot. « Babyland suscite l’enchantement, on l’aura compris. Il marque aussi un temps fort dans le parcours d’un musicien qu’on suit depuis pas mal d’années déjà et qu’on avait pu repérer aux côtés de Samy Thiébault, du temps de A Feast Of Friends notamment ».
Du côté de chez Citizen Jazz, publication de Apocalyptic Garden, une collaboration entre le contrebassiste Louis-Michel Marion et la pianiste Françoise Toullec. « Apocalyptic Garden a les allures d’une cérémonie de l’envoûtement. Il est aussi une invitation à nous retrouver, à nous rapprocher, après tous ces mois où l’autre était trop souvent pointé du doigt parce qu’ennemi potentiel ».
Cent mots pour dire l’essentiel... Les années 70 auront souvent revêtu des couleurs musicales d’inspiration californienne. Raffinement des harmonies vocales, enluminures des guitares acoustiques ou électriques, quête de mélodies intemporelles. Portée par Crosby Stills & Nash, Joni Mitchell, America ou encore James Taylor, cette école aérienne aura essaimé loin des côtes du Pacifique jusqu’à toucher la chanson française non sans bonheur. Avec son deuxième album, Richard Gilly, homme sensible et musicien délicat, lui déclare sa flamme en suscitant une émotion dont la pudeur culmine avec « L’appelé » et le destin tragique d’un poilu durant la première guerre mondiale. Ses Froides Saisons sont bouleversantes d’humanité.
Titres de l’album : Les froides saisons (4:21) | My Lady de Montargis (4:46) | Eloïse (2:38) | Les wagons bleus (2:55) | Loi du 28 mars 1882 (3:09) | Maman Lapin (0:50) | L’appelé (4:12) | La fille au rouge un peu sanguin (2:40) | Donnez-moi un peu (3:05) | Une histoire de solitude (3:54) | Souviens-toi (3:12) | Quand tu partiras vers (3:05).
Musiciens : Richard Gilly (chant, guitare, cithare, compositions), Georges Rodi (piano, accordéon), Eddie Efira (pedal steel guitar, guitare, banjo, voix), Gérard Kawczynski (guitare), Jean-Pierre Alarcen (guitare), Bernard Lubat (piano, batterie, percussions), Bernard Ilous (guitare, voix), Christian Padovan (basse), Augier de Moussac (basse), André Sitbon (batterie), B. Sassy (guitare, voix), Katherine Gilly (voix), Hervé Roy (direction quatuor à cordes).
Du côté de chez Citizen Jazz, mon compte rendu du récent concert de Magma à Épinal « Christian Vander chante « Spiritual » de John Coltrane au moment central, en d’autres temps intitulé « Nebehr Gudahtt », jusqu’à un cri proche de celui d’un animal blessé. Toute son histoire semble ici réunie, Magma et Offering, magie noire et blanche à la fois ».
Du côté de chez Citizen Jazz, publication de A Love Supreme Live In Seatlle, une passionnante archive qui vient enrichir la discographie déjà bien fournie de John Coltrane. « Autant de raisons qui doivent vous convaincre de l’importance de cette exhumation cinquante-six ans plus tard, tout en vous rappelant qu’il ne s’agit sans doute pas du disque qu’on recommandera pour entrer dans l’œuvre de John Coltrane. Il n’en est pas moins indispensable ».
Du côté de chez Citizen Jazz, le long et passionnant entretien que m'a accordé Renaud García-Fons. « Je me sens citoyen du monde, le bop, la sardane, le blues, la buleria ou autres, la main dans la main».
Du côté de chez Citizen Jazz, publication de l'album Le souffle des cordes, que vient de publier le contrebassiste Renaud García-Fons. « Il n’est pas nécessaire de souligner ici les qualités uniques de l’écriture de Renaud García-Fons ni même la profondeur du chant qui l’habite et l’équilibre auquel il parvient naturellement en mariant des musiques qui, finalement, ne demandaient qu’à dialoguer».
Il est des moments qui comptent plus que d’autres dans une vie d’écriveur. Ainsi, lorsqu’un musicien de renom, que vous admirez par ailleurs depuis longtemps, vous appelle parce qu’il souhaite que vous soyez l’auteur du texte qui figurera sur son prochain disque (ce qu’on appelle aussi les liner notes).
Étonnement, trac et joie mêlés…
Je n'y parviendrai jamais, je ne suis pas légitime...
Sentiment d’une grande responsabilité, peur de se tromper, d’être comme on dit à côté de la plaque.
Laisser pour un temps les autres écrits en cours, prendre des notes, écouter attentivement la musique, penser aux anciens disques, sentir une drôle de fièvre vous gagner.
Un carnet de notes, un stylo, et plus tard un ordinateur portable.
Les premiers mots qui viennent, le début d’un texte qui prend forme.
L'ombre d'un écrit.
Bousculer les phrases, débusquer les répétitions, supprimer les mots superflus.
Lire, relire, relire encore. Laisser reposer. Y revenir. Laisser reposer. Y revenir à nouveau. Trouver des fautes, il en restait. Remettre de l’ordre. Inverser. Non, ça ne va pas. C’est mieux ainsi. Peut-être…
Admettre qu’il faut bien poser le point final.
Se jeter à l’eau, envoyer le projet. Attendre.
Inquiétude.
Savoir par un message que ce travail répond aux attentes, lire un merci ému.
Du côté de chez Citizen Jazz, publication de Todos juntos, que vient de publier le bassiste Kévin Reveyrand. « Commencer par distiller une indispensable dose d’humanité, ce qu’accomplit parfaitement ce disque élégant, servi par quatre musiciens irréprochables dont la finesse de jeu est un constant régal ».