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Notes vagabondes - Page 10

  • Nancy Jazz Pulsations 2021

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    Retrouvez ici les dix chroniques que j'ai consacrées à l'édition 2021 du festival Nancy Jazz Pulsations pour le magazine Citizen Jazz.

    Photo souvenir : Broken Shadows

    Peut-être le plus fort moment de « jazz libre » de toute cette édition du festival. Ici, Reid Anderson (contrebasse), Chris Speed (saxophone ténor), Dave King (batterie) et Tim Berne (saxophone alto) font revivre la musique d'Ornette Coleman et ses héritiers sous le nom de Broken Shadows, par ailleurs titre de l'une des compositions de l'inventeur de l'harmolodie.

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    Broken Shadows - NJP, le 14/10/21 - Photo © ID-B

    En images

    Trois concerts de Nancy Jazz Pulsations 2021 à revoir sur ARTE Concert

    En musique

    Pour que la fête continue encore un peu, mes petites suggestions discographiques (cliquez sur le titre d'un album pour en écouter un extrait) :

    • Michel Portal : « MP 85 » (Label Bleu - 5 mars 2021)
    • Jean-Marie Machado : « Majjaka » (La Buissonne - 5 février 2021)
    • Lionel Loueke : « HH » (Edition records - 16 octobre 2020)
    • Peirani - Parisien : « Abrazo » (ACT Music - 28 août 2020)
    • Rouge : « Derrière les paupières » (Laborie Jazz - 16 avril 2021)
    • Avishai Cohen : « Big Vicious » (ECM - 27 mars 2020)
    • Grégory Privat : « Soley » (Buddham Jazz - 31 janvier 2020)
    • Lëila Martial Baa Box : « Warm Canto » (Laborie Jazz - 12 avril 2019)
    • Tim Berne, Chris Speed, Reid Anderson, Dave King : « Broken Shadows » (Intakt Records - 21 mai 2021)
    • Alain Jean-Marie & Diego Imbert : « Interplay - The Music of Bill Evans » (Trebim Music - 13 novembre 2020)
    • Chris Potter : « Sunrise Reprise » (Edition Records - 14 mai 2021)
    • Thomas de Pourquery Supersonic : « Back to the moon » (Lying Lions Productions - 17 septembre 2021)

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    PS : un grand merci à mon ami Jacky Joannès qui m'a remis tôt chaque lendemain matin toutes les photographies qui illustrent les articles parus dans le magazine.

  • Night Bus : Second Trip

    night bus, bojan z, simon goubert, gary bruntonDu côté de chez Citizen Jazz, publication de Second Trip, deuxième rendez-vous discographique de Night Bus, le trio formé par Gary Brunton, Bojan Z et Simon Goubert.
    « Sa sensibilité, sa virtuosité limpide, ses couleurs multiples, son impressionnisme, la curiosité insatiable de ses trois acteurs font de Second Trip bien plus qu’un nouveau voyage en musique parmi tant d’autres. Il est une invitation à accepter l’incertitude de l’imprévu dans tout ce qu’il a de stimulant et vivifiant. Night Bus donne ici une belle leçon de vie ».

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  • L'Heure du Jazz n° 22 - Émission du 1er octobre 2021

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    Au programme du mois d'octobre 2021 sur Radio Déclic, une Heure du Jazz consacrée à la prochaine édition de Nancy Jazz Pulsations, festival qui se tiendra du 6 au 16 septembre. Thibaud Rolland, son directeur, est notre invité pour en parler.

    Thomas de Pourquery Supersonic : « Wolf Smile » ; Michel Portal : « African Wind » ; Interview Thibaud Rolland ; Leïla Martial Baa Box : « Nuit Pygmée » ; Ckraft : « Human Proliferation » ; Magma : « Kobaïa ».

    Écouter l'émission :
    podcast
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  • Retour à Marly en douceur

    marly jazz festivalDu côté de chez Citizen Jazz, mon compte rendu de la dix-septième édition du Marly Jazz Festival qui s'est tenue du 9 au 12 septembre, sous la férule de Patrice Winzenrieth.
    « Quatre soirées, huit concerts, beaucoup de chaleur humaine. À l’évidence, les stigmates des mois passés sont encore présents, tenaces probablement. Comme si quelque chose avait changé dans la manière dont les uns et les autres s’approchent, parfois avec hésitation, parfois avec effusion, mais souvent avec un grand sourire et une pointe d’émotion non feinte. Manifestations sensibles du retour à une vie, sinon normale, du moins un peu plus sociale, moins repliée sur elle-même. Et la joie, avant tout, de vibrer avec les musiciens, tout près d’eux, tous imaginaires confondus. On voudrait vraiment que ce soit un début… ».

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  • Pierre-Michel Sivadier : Mets du jour

    pierre-michel sivadierOn le comprend tout de suite : le titre de ce livre signé du chanteur pianiste Pierre-Michel Sivadier peut s’entendre de deux façons. Il peut s’agir d’une proposition gourmande (entrée, plat, dessert en quelque sorte), celle d’une lecture aux couleurs multiples d’un écrit assemblant, comme son sous-titre l’indique, « journal, musique et portraits ». Ou bien tout simplement d’une invitation à laisser entrer la lumière dans nos vies pour que puissent s’y épanouir désirs et passions, à condition toutefois que ces dernières ne s’éteignent pas. Après Paùl Jack, roman déjà paru aux éditions Stellamaris, celui qu’on connaît notamment pour trois albums de « chanson » affranchis des impératifs commerciaux du genre, des disques de l’ailleurs – D’amour fou d’amour, Rue Francoeur et Si – publie Mets du jour, un livre qui s’inscrit dans le contexte de la pandémie de coronavirus avec son avant, son pendant et son après. Composé de textes courts, finement ciselés dans une langue mi précieuse, mi rêveuse, là où le passé simple a encore droit de cité, à des années-lumière d’un « néo-parler » managérial qui voudrait abolir les temps et leur concordance, ce bel opus épris de vie livre confidences, emportements et admirations avec la simplicité d’un cœur qui bat fort. On tombe sous le charme de rencontres avec Barbara, Jane Birkin ou Fanny Ardant ; on découvre un poème dédié à Stella Vander ; de précieux musiciens viennent à nous, tels Christian Vander, Simon Goubert ou Michel Graillier. Voilà une étonnante et émouvante galerie de portraits souvent tendres, et l’impression de nous retrouver au centre d’un tourbillon où, finalement, c’est bien d’amour qu’il s’agit avant tout. Musique, cinéma, poésie, vie… leurs beautés et leurs contingences, tout un univers essentiel bousculé par la pandémie et le vacillement du monde qu’elle a engendré. C’est tout cela qui se joue dans ces quelque 170 pages différentes, vers lesquelles on peut revenir lorsque la grisaille surgit, parce que malgré ses inquiétudes, Mets du jour n’est pas une œuvre du renoncement. « Il faut saisir ce souffle, cette infime espérance ».

  • Régis Huby, Bruno Chevillon, Michele Rabbia : Codex III

    regis huby, bruno chevillon, michele rabbiaCent mots pour dire l’essentiel... C’est l’histoire d’une musique qui s’invente en même temps qu’elle brasse et fusionne les expériences parfois croisées de trois créateurs. Armés de leurs instruments mêlant acoustique et électronique, Régis Huby (violon), Bruno Chevillon (contrebasse) et Michele Rabbia (percussions) explorent des contrées brumeuses aux horizons sans fin. Sous la férule de Gérard de Haro, maître des sons, le trio sculpte une trame sonore aussi imprévisible que fulgurante. Tout en climats changeants, Codex III exerce une fascination qui est celle d’une énigme qu’on ne voudrait surtout pas élucider. Il faut s’abandonner à son mystère et regarder au loin. Soudain, la magie opère…

    Titres de l’album : Reflection on a Life in Motion (7:05) | New Chapter (10:11) | Dephts (5:44) | Another Face (5:32) | The Missing Page (5:35) | In the Distance (7:56) | Suspensive World (4:07).

    Musiciens : Régis Huby (violon, violon ténor, électronique), Bruno Chevillon (contrebasse, électronique), Michele Rabbia (batterie, percussions, électronique).

    Date de parution : 28 mai 2021 (Abalone)

  • Thibault Walter Trio : Le seul snob

    thibault walterIl est des disques qui savent vous prendre à contre-pied. J’entends par là des propositions musicales vous attirant dans l’instant du fait de leur singularité, quand bien même vous imaginiez avoir affaire seulement à une escapade en jazz de très bonne facture, comme il existe beaucoup, reconnaissons-le. Il est vrai que mes oreilles, les bienheureuses, ont ce privilège d’être régulièrement confrontées à de nouveaux albums. La plupart du temps cependant, ceux-ci ne paraissent pas suffisamment différents (novateurs, dérangeants, surprenants) pour que leurs pavillons décident de consacrer le temps nécessaire à l’écoute plus approfondie qu’ils mériteraient sans doute. La musique est un flux presque continu dont il n’est pas si simple d’émerger, on le sait, tout cela peut sembler cruel et injuste…

    Le Seul Snob – et sa galerie de titres en forme d’anagrammes sur lesquelles je vous laisserai le loisir de plancher, partant de l’idée que les deux premières pistes ont ce je ne sais quoi d’irrationnel – c’est certain, est de ceux qui vous mettent en arrêt. J’irai même jusqu’à dire de façon plus triviale qu’il est un sacré petit bonheur, décliné par trois musiciens dont l’association est assez originale. Thibault Walter est venu avec son drôle de piano préparé, un Yamaha CP70 couplé à une ribambelle d’objets divers (branches, caoutchouc, tees de golf, nous dit-on) ; Pablo Cueco l’un des Quiet Men du clarinettiste Denis Colin mais pas seulement car on le sait aussi écrivain, a fourbi son zarb, instrument à percussion iranien qui se joue à mains nues ; tandis que Loïc Ponthieux, de manière plus classique, s’est emparé de sa contrebasse. Voilà pour les éléments constitutifs de leur entreprise… Et c’est à partir de cette union que la machinerie musicale s’est, en apparence seulement, joyeusement déréglée, sans que jamais l’on n’imagine de la part des trois musiciens la moindre erreur de pilotage. Bien au contraire, c’est un peu comme si le trio avait voulu trouver un chemin filant en droite ligne vers son but, tout en sortant volontairement des rails, au prix d’un exercice d’équilibre qui vous donne le sourire. Quelle joie ! Les sonorités du piano gambadent au gré de la rencontre de ses cordes avec les objets évoqués un peu plus haut, frissonnant d’heureuses dissonances et de timbres inattendus, parfois difficiles à identifier (quelle importance après tout ?). On ressent d’imperceptibles décalages, savamment contrôlés, aussi bien dans le placement rythmique des instruments que dans les tonalités et voilà que petit à petit, cette matière sonore peu commune se forme jusqu’à un modelage se révélant naturellement harmonieux. Le voyage vers cet ailleurs voisin, pour intrigant qu’il soit, est tonifiant avant tout. Certains pourront vous dire que le trio joue faux et ils auront raison d’une certaine manière sauf que… ce faux-là, ce pas de côté malin est l’enfant d’une science heureuse, d’une impeccable mise en place minutieusement décrochée du sens commun. « India » de John Coltrane, la seule reprise du disque, ne semble pas se plaindre du traitement qui lui est réservé, bien au contraire. Le thème danse et chante. Comme tout le disque, dans sa frénésie pas comme les autres..

    La musique distille un groove mutin, joyeux, faussement bancal, dans la lumière d’une imagination fertile. On y revient, encore et encore, surpris d’avoir été surpris. Ce n’est pas si courant. Et c’est très bon…

    Musiciens : Thibault Walter (piano CP70 préparé) ; Pablo Cueco (zarb) ; Jean-Luc Ponthieux (contrebasse).

    Titres : RER Lointain (5:09) | Ralenti noir (5:03) | India (5:18) | Arme outrancière (3:20) | Âpre énigme (5:38) | Tribu (4:53) | Remontage caduc (4:41) | Sages renommées (3:33) | Pagnol dégraisse (3:54) | Le seul snob (4:45) | Test ORL quantique (4:39) | Un requiem est rempart (4:25).

    Label : Element 124 (3 septembre 2021)

  • Magma : Eskähl 2020

    magmaDu côté de chez Citizen Jazz, publication de Eskähl 2020, un double CD live enregistré en mars 2020 par Magma.
    « C’est cela qu’on aime chez lui et dans la musique de Magma : savoir qu’elle est là, présente, différente et profondément ancrée dans notre propre histoire depuis des décennies. Que les choses soient dites : on veut bien tourner d’autres pages et rester encore longtemps sur Kobaïa ».

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