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Notes vagabondes - Page 14

  • Thierry Eliez : Sur l'écran noir

    thierry eliezDu côté de chez Citizen Jazz, publication de Sur l'écran noir, un disque enregistré par le pianiste Thierry Eliez. Il est entouré, pour son hommage à Michel Legrand et Claude Nougaro, par quelques voix illustres
    « Thierry Eliez, de son côté, fait avec Sur l’écran noir sa déclaration à ces deux grands, sans faute de goût. Et l’on se dit que ses nuits blanches sont sans doute plus belles que bien de nos jours ! ».

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  • This is Ground Control to Major Zeuhl

    magmaDu côté de mes Musiques Buissonnières, un petit texte en forme de mise au point écrit après le visionnage d'un concert de Magma diffusé sur Arte. Les réactions de quelques donneurs de leçons m'ont également incité à prendre parti en faveur d'un groupe qui, par-delà les années, est tellement différent des autres qu'il m'a paru normal de prendre sa défense.

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  • L'Heure du Jazz n° 19 - Émission de juillet 2021

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    Au programme du mois de juillet 2021 sur Radio Déclic, une Heure du Jazz qui a choisi la joie comme fil conducteur. C'est le moins qu'on puisse faire...

    Simon Chivallon Trio : « Joy » ; Paul Lay : « L'hymne à la joie » ; Hasse Poulsen & Thomas Fryland : « And Die Freunde » ; Thierry Eliez & Stella Vander :  « Serge et Nathalie »  ; François Chesnel - Fred Chiffoleau - Yoann Loustalot - Fred Pasqua : « Ekh Ornii Magtaal » ; Simon Moulier Trio : « Nature Boy » ; Benoît Delbecq 4 : « Anamorphoses » ; Daïda :  « La Nova ».

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  • Éric Séva Triple Roots : Résonances

    eric sevaDu côté de chez Citizen Jazz, publication de Résonances, un disque enregistré par le saxophoniste Éric Séva , qui joue dans son trio Triple Roots avec Kevin Reveyrand (basse) et Jean-Luc Di Fraya (percussions, chant).
    « Éric Séva s’éprend une fois encore de liberté tout en pensant collectif. Il vient rappeler au passage qu’il est l’un des saxophonistes les plus attachants de sa génération, au ténor comme au soprano ».

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  • Bigre! et Célia Kameni : Tumulte

    bigre, Célia KameniAh, si ce qu’on nomme « variété » pouvait hisser des couleurs aussi riches et chatoyantes que celles de Bigre!, un grand pas en avant aurait été franchi sous nos latitudes chantantes un poil tristounettes. Ici, point d’ectoplasme bêlant autotuné, nulle rime ringarde façon CM2, les allitérations poussives sont proscrites et surtout, l’écrin musical est plutôt du genre haut de gamme, sous le lustre d’arrangements voluptueux aux petits oignons signés par des pointures parmi lesquelles on reconnaîtra quelques musiciens amis de The Amazing Keystone Big Band – Aloïs Benoit, Jon Boutellier et Bastien Ballaz pour ne pas les nommer – cette autre grande formation sœur dont l’un des trompettistes n’est autre qu’un certain Félicien Bouchot, heureux papa du dit Bigre! Ce musicien qu’on a connu dans un premier temps du fait de sa passion pour la musique des Balkans, s’est entiché et nourri voici quelques années de musique cubaine et a fait évoluer au fil des années ce qui est devenu un véritable collectif, un ensemble festif, se tournant de plus en plus – mais pas seulement – vers une expression qu’on pourrait classer dans la catégorie de la « chanson française » depuis que la chanteuse Célia Kameni en est, si vous me passez cette expression, la porte-parole. C’était déjà le cas pour Caramba !, le précédent album sorti fin 2016, une galette sur laquelle on pouvait savourer en particulier des reprises de Barbara, Édith Piaf, Jean Sablon ou Jacques Brel. Notons au passage que Célia Kameni s’illustre elle aussi souvent aux côtés du Keystone Big Band.

    Cette fois, Bigre! propose un septième rendez-vous discographique avec Tumulte et des compositions originales, le plus souvent sur des musiques de Félicien Bouchot, et des textes signés David Suissa, Loïc Lantoine, Willy Play, Barbara Frey, Sarah Mikovski. Du beau monde, inspiré et ludique, du neuf à 100 % et un répertoire qui, on nous le souffle au creux de l’oreille, aurait été écrit pour Célia Kameni en personne par des auteurs qui la connaissent ou plutôt croient la connaître. La chanteuse est rayonnante du début à la fin, sûre d’elle mais porteuse d’une assurance qui balance – voilà un bel exemple de ce qu'on nomme le groove – avec un naturel dont bien d’autres gagneraient beaucoup à s’inspirer. « C’est un disque qui parle de vie, de rencontres, de ruptures, d’amitiés, de fêtes et de défaites », explique Félicien Bouchot. Mais surtout, Tumulte est une magnifique invitation à se lever pour danser sur un rythme chaloupé imprimé par vingt-quatre musiciens en verve. Les poussées collectives sont impressionnantes de force souriante, les solistes tous habités du désir d’en découdre, mais toujours pacifiquement. Attention toutefois, c’est du sérieux, ces gens-là ne sont pas des amateurs ! Et je ne les complimente pas ainsi au seul prétexte que mon fils Pierre Desassis en fait partie, lui qui se fend au passage d’un chorus impétueux au saxophone alto sur « Ça m’ira ». Je souligne par conséquent avec plaisir les interventions respectives de Jean Crozat (« L’étoile filante »), Thibaut Fontana (« Nos fontaines de Trevi »), Romain Cuoq (« Demain »), Olivier Truchot (« Tu sais »), Fred Gardette et Yacha Berdah (« Bigre ! »). Plaisir démultiplié, soyez-en certains, l’union faisant la force.

    Tumulte est de ces disques porteurs d’une fièvre contagieuse qu’on peut en outre imaginer plaire à un large public. Cette musique est populaire au sens le plus noble du terme. En savourant cette cure de vitamines, on pourra oublier temporairement les distanciations et autres gestes barrières pour entrer dans la danse et faire un bout de chemin ensemble au rythme de la vraie vie.

    « Tu sais, demain, ça m’ira. L’étoile filante, nos fontaines de Trevi, je ne sais pas, c’est un vertige. Bigre, il pleut dans la lumière ». Tumulte, c’est toute une histoire !

    Musiciens : Célia Kameni (chant), Fred Gardette (saxophone), Pierre Desassis (saxophone), Romain Cuoq (saxophone), Thibaut Fontana (saxophone), Julien Chignier (saxophone), Aurélien Joly (trompette), Vincent Labarre (trompette), Yacha Berdah (trompette), Félicien Bouchot (trompette), Rémi Gaudillat (trompette), Thomas Le Roux (trompette), Sébastien Chetail (trombone), Loïc Bachevillier (trombone), Sylvain Thomas (trombone), Jean Crozat (trombone), Aloïs Benoit (trombone), Wendlavim Zabsonre (batterie), Nicolas Frache (basse), Francis Larue (guitare), Jonathan Volson (percussions), Isel Rasua (percussions), Jorge Mario Vargas (percussions), Olivier Truchot (piano, claviers). 

    Titres : C’est un vertige | Ça m’ira |L’étoile filante |Je ne sais pas |Nos fontaines de Trevi | Demain |Tu sais |Il pleut dans la lumière |Bigre!

    Label : PIM.