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Notes vagabondes - Page 17

  • Lisa Cat-Berro : Good Days Bad Days

    CJ_Good Days Bad Days.jpgDu côté de chez Citizen Jazz, publication de Good Days Bad Days, le deuxième album de la saxophoniste Lisa Cat-Berro qui devient aussi chanteuse.
    « Good Days Bad Days est un repère : celui de l’avènement d’une musicienne dont la panoplie s’est enrichie d’une voix supplémentaire, devenant ainsi plus que jamais une enchanteuse ».

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  • Shijin : Theory of Everything

    shijinDu côté de chez Citizen Jazz, publication de Theory of Everything, le deuxième album du quartet emmené par le bassiste Laurent David.
    « Laurent David peut laisser libre cours à ses élans, multiplier les formes et mettre à profit, c’est lui qui le dit, leurs interactions, créatrices d’harmonies, de rythmes et de mélodies qui surgissent de l’énergie du vide ».

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  • Stefano Di Battista : Morricone Stories

    stefano di battistaDu côté de chez Citizen Jazz, publication de Morricone Stories, le nouvel album du saxophoniste italien Stefano Di Battista.
    « Le son du saxophone de Stefano Di Battista, alto ou soprano, est plus beau que jamais, d’une maîtrise toujours aussi bluffante, et qu’on espère vraiment qu’il ne faudra pas attendre encore 6 ou 7 ans avant de l’entendre à nouveau sur disque ».

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  • Matthieu Chazarenc Canto II : Cançon

    matthieu chazarencIl est des disques gorgés de soleil comme d’autres chantent dans le vent du soir ou dans le mystère de la nuit. Avec Matthieu Chazarenc, on s’empresse d’ouvrir les fenêtres pour prendre sa dose de lumière et respirer à pleins poumons les mélodies qui l’habitent. Surtout, on a beau être batteur, on n’en est pas pour autant un frappeur dominant, un leader sans concession. Bien loin de là : chez lui, la suggestion est essentielle et, pour tout dire, on ne serait pas surpris d’apprendre qu’un maître des peaux tels que Paul Motian a pu hanter ses rêves de musicien. Plus séduisante encore est sa passion pour la mélodie et le chant – ce qu’indique clairement le titre de son nouvel album qui vient de voir le jour chez Cristal Records. On le savait bien d’ailleurs, puisque trois ans presque jour pour jour avant l’enregistrement de Cançon, cet homme du Sud-Ouest avait déjà laissé libre cours à son appétit de chanson en gravant Canto (chez Jazz Family cette fois). Et parce que les amitiés sont les premières actrices de cet ouvrage musical qu’on sait essentiel, Matthieu Chazarenc s’est entouré des mêmes partenaires, subtils officiants d’une célébration sensible et lyrique : Sylvain Gontard au bugle ; Christophe Wallemme à la contrebasse et Laurent Derache à l’accordéon. Et puisqu’on n’enlumine jamais assez ses songes de toujours, qui de mieux qu’un guitariste tel Sylvain Luc pour ajouter ses couleurs scintillantes sur quelques titres ?

    Le programme est amoureux, qui réunit dix compositions du batteur (dont l’une est dédiée à Marcel Azzola, comme en écho à la reprise d’un thème de Jo Privat sur le premier album) complétées par une délicate reprise de « Plus bleu que tes yeux », une chanson signée Charles Aznavour offerte à Édith Piaf, ici interprétée en duo percussions-guitare. Limpidité des mélodies, finesse de l’interprétation, équilibre des forces sur le fil tendu des émotions, jusqu’à un « Garòna » interprété par un chœur, tout cela vous donne le frisson. C’est un peu comme une brise de printemps qui viendrait vous caresser et vous inciter à fermer les yeux, juste pour profiter de l’instant, le temps d’oublier les vicissitudes du présent.

    Qu’on ne pense surtout pas que Matthieu Chazarenc cherche à faire de nous des êtres oublieux du monde qui nous entoure : sa Cançon est une invitation, généreuse et libre, à considérer l’humanité qui vibre en chacun de nous. C’est une déclaration d’amour, empreinte de mélancolie parfois, et toujours de douceur.

    C’est une musique du cœur, un chant de l’âme.

    Musiciens : Matthieu Chazarenc : batterie et percussions ; Laurent Derache : accordéon ; Sylvain Gontard : bugle ; Christophe Wallemme : contrebasse ; Sylvain Luc : guitare.

    Titres : Cançon | Caganis | Only My Heart | Au Mont d’Or | Place Jasmin (pour Marcel Azzola) | Villa Verde | Azur | Les terrasses du Palat | Après la nuit | Wild Call | Plus bleu que tes yeux | Vargas | Garòna.

    Label : Cristal Records

  • L'Heure du Jazz n° 16 - Émission d'avril 2021

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    Au programme du mois d'avril 2021 sur Radio Déclic, alors que le confinement est de retour et nous contraint à fabriquer L'Heure du Jazz à la maison, de très belles nouveautés sont au programme, avant une conclusion électrique en hommage au Mahavishnu Orchestra : Stefano Di Battista : « Cosa avete fatto a Solange » ; « The Good, the Bad and the Ugly » ; SHIJIN : « Time Travel » ; Tania Giannouli Trio : « Night Flight » ; Anne Paceo : «  Tzigane » ; Atlantico : « True North » ; John McLaughlin 4th Dimension & Jimmy Herring Invisible Whip : « The Dance of Maya ».

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  • Tristan Mélia : Mistake Romance

    tristan meliaEst-il vraiment raisonnable, en ces interminables mois de grisaille pandémique, de se déclarer ouvertement romantique alors qu’on a tout juste vingt-cinq ans, l’âge supposé des audaces et des barrières qu’il faut franchir pour croire qu’on existe ? Une question cruciale à laquelle Tristan Mélia a choisi de répondre par l’affirmative, osant même exprimer le désir d’extirper son propre cœur pour le glisser à l’intérieur de son piano.

    Pour son deuxième album – après No Problem en 2018 avec le soutien de Thomas Bramerie (contrebasse) et Cédrick Bec (batterie) – ce jeune musicien s’est lancé dans l’aventure en solitaire, sous la forme d’une succession de confidences mélodiques enregistrées au mois de septembre 2020, entre deux confinements et au milieu desquelles surgissent parfois d’étonnantes (et réjouissantes) convergences entre jazz et musique classique. Mêlant en toute intimité compositions personnelles et reprises de différents thèmes célébrant avant tout la puissance communicative de la mélodie, Mistake Romance – parce que le pianiste aimerait pouvoir faire de ses erreurs des romances plutôt que des sources de conflit – est le livre dont on peut tourner les pages depuis les années d’enfance jusqu’à l’aube d’une vie. Tous les rêves sont permis, le sourire est prescrit comme une médecine douce, l’âme revendique son statut de porte ouverte sur l’autre, le souvenir se veut richesse bien plus qu’une machine à fabriquer du regret, chaque jour ressemble à un nouveau départ.

    « Soul Eyes » et son clin d’œil appuyé à Bach, « Smile » et l’image émouvante d’un Charlie Chaplin, « 500 Miles » et son invitation au voyage… Quelques exemples qui sont autant d’appels à l’universalité de la musique et qui sonnent terriblement « vrai » chez Tristan Mélia, être humain désireux d’instiller du bout des doigts cette dose essentielle de douceur qui file entre les nôtres dès lors qu’elle se heurte aux vicissitudes d’un quotidien en perte de sens.

    Essentiel, oui, à l’instar de « The Essential » qui ouvre cette promenade heureuse dont on saluera l'humanité tout autant que l'exposition à la lumière. Voici bien un parcours tendre et bienvenu, une source claire. Une romance.

    Tristan Mélia : piano.

    Titres : The Essential | Mistake Romance | Only My Heart | Soul Eyes | Ready To Go | Smile | Enfance | 500 Miles | Someday My prince Will Come | My Old Flame | The Nearness Of You | Piano des souvenirs.

    Label : Jazz Family