Iain Matthews : The Art Of Obscurity
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Du côté de chez Citizen Jazz, publication de Ballades, un disque enregistré par le pianiste Thierry Maillard.
« Prenons le temps de nous arrêter avec le pianiste pour constater qu’il est possible de freiner la course du temps ».
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Du côté de chez Citizen Jazz, publication de Figures, le troisième album de Palm Unit emmené par Fred Escoffier et ses claviers.
« L’énergie brute qu’on connaît à cette formation, qui doit beaucoup à l’engagement très physique de Lionel Martin et au beat obstiné de Philippe Garcia, fait l’objet d’une mise en couleurs et nuances sous la forme d’un véritable feu d’artifice ».
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Stéphane Escoms est un gourmand, j’en suis certain ou plutôt je le sais. Et pas seulement parce qu’à l’occasion de la sortie de son nouveau disque en trio, une pâtisserie de sa bonne ville de Saint-Dié a créé un gâteau du même nom, Sweet Lorraine, histoire de fêter Pâques dignement et d’adresser un signe souriant au pianiste. Cette gourmandise va chez lui bien au-delà de l’alimentaire et prospère jusque dans sa sphère musicale. Lorsque par exemple il mitonne un savoureux EL4TRIC en quartet, dont je m’étais fait l’écho en son temps du côté de chez Citizen Jazz. C’est elle aussi qui l’incite à embarquer son clavier dans sa voiture, comme ça, juste par amitié, pour illustrer une exposition que je réalise avec mon partenaire photographe, du côté de Nancy. Ce jeune homme, qui œuvre aussi chez le bouillonnant Mr Yaz, est ainsi, guidé par un appétit qui peut même le pousser à travailler avec un orchestre symphonique, histoire d’offrir une version augmentée d’une Pepita Greus dont il avait eu la délicatesse de me confier l’écriture des doubles notes de pochettes. Un sacré honneur dans la mesure où ces deux disques étaient pour lui l’occasion d’évoquer ses racines et sa propre histoire. Je mesure la confiance qu’il m’avait accordée alors.
Sweet Lorraine, donc et forcément un gros clin d’œil à sa région au-delà du thème popularisé par Nat King Cole. Et c’est encore une aventure… gourmande à savourer comme elle le mérite : douze standards auxquels vient se greffer un thème de Michel Petrucciani, « Brazilian Like », soit une véritable histoire condensée du jazz couvrant la période allant de 1928 à 1997. Un passage en revue du XXe siècle avec la complicité de deux amis, le guitariste Michel Devard et l’Autrichien mais Vosgien d’adoption Bernhard Ebster à la contrebasse. Et pour préserver toute la saveur et la fraîcheur des ingrédients de cette recette, un enregistrement à la maison, en deux jours avec le minimum de prises, sous la férule de Jérémy Borowski. Tout cela respire le jazz sans âge dans sa plus belle tradition, celle de l’écoute réciproque, du bonheur de faire chanter les mélodies, de raconter de belles histoires plus ou moins connues, d’être au cœur d’un patrimoine qui, bien loin d’être muséifié, est vivant aujourd’hui comme hier. Une leçon humble et généreuse à la fois.
Surtout que la gourmandise est ici plus que jamais à l’œuvre chez Stéphane Escoms et ses partenaires parce que cette histoire n’en serait, si j’en crois mes sources, qu’à ses débuts. Un deuxième volet est déjà en chantier, selon le même principe de « 12 standards + 1 », qui verra le jour sous peu. Il est même question d’un troisième avec Lisa Doby, une chanteuse américaine. Cerise sur le gâteau – j’ignore toutefois s’il est possible d’en poser une sur le Sweet Lorraine de la pâtisserie déodatienne – tout ceci pourrait même durer tout au long de cinq épisodes d’une belle série conçue comme une déclaration à cette musique que Stéphane Escoms explore jour après jour.
Bon appétit et soyez sans crainte, cette petite cuisine est saine, vous pouvez la consommer sans modération !
Musiciens : Stéphane Escoms : piano ; Michel Devard : guitare ; Bernhard Ebster : contrebasse.
Titres : My Romance | Sweet Lorraine | On Green Dolphin Street | Angel Eyes | Beautiful Love | Billy Boy | Brazilian Like | Bluesette | Girl Talk | Stella By Starlight | Estate | You Go To My Head | When Lights Are Low.
Label : Claviers & Crayons
Et si nous parlions d’amour en ces temps de pandémie qui font de l’autre un ennemi potentiel porteur d’un virus invisible, mais aussi de parole libérée par la lâcheté sur ces réseaux dits sociaux où règne trop souvent un anonymat dévastateur ? Je pressens qu’un tel mot – l’Amour – sera considéré par beaucoup comme venu d’un autre temps mais après tout…
Surtout qu’en ce domaine, Christophe Monniot et Didier Ithursarry sont des récidivistes. Impardonnables, par conséquent. Le saxophoniste et l’accordéoniste nous avaient déjà émus en 2018 par leur première rencontre, dont les formes mouvantes, chargées d’une émotion à donner le frisson et le titre, Hymnes à l’Amour, ressemblaient à un fil – amoureux, forcément – tendu entre des mondes qu’on pensait disjoints, voire peu compatibles. Édith Piaf clignant de l’œil à Duke Ellington en dansant la valse musette.
Et voici que ce duo, qui arbore désormais le nom du premier album, nous propose un nouveau rendez-vous tout simplement intitulé Deuxième chance, paru à la fin du mois de février sur le label Émouvance du contrebassiste Claude Tchamitchian. Deuxième chance, parce que rien n’est jamais acquis, parce que l’amour, y compris celui de la musique, est une cause qui vaut qu’on se réveille chaque matin avec le sentiment que chaque jour est un autre défi à relever.
Ce second disque est dans la droite ligne du premier, j’entends par là une continuité esthétique, tant du point de vue de la texture sonore et de cette alliance très étroite entre les deux instruments – une association de fines lames ! – que de leur vibration au plus près du chant de la musique, de l’âme et du cœur. Car c’est bien celui des deux musiciens qu’on entend battre, on ressent leur communauté d’esprit et chez eux une passion sensible qui a parfois des allures de corps à corps fraternel, spontané et simple. Body and soul.
Nous sommes là, c’est évident, en présence de deux artistes affranchis des considérations techniques qui savent exprimer sans détour ce qui les émeut. Avec beaucoup de générosité, ils nous embarquent avec eux dans leur doux périple amoureux. Celui-ci peut d’ailleurs les conduire du côté de la Bulgarie comme du pays basque dont l’accordéoniste est originaire. On serait bien en peine de cerner les limites terrestres et maritimes de cette Carte du Tendre.
Deuxième chance, c’est aussi tout l’art de la conversation qui définit si bien le jazz, c’est une musique qui respire à pleins poumons et cherche une forme d’élévation de nature presque spirituelle. C’est, comme le dit Christophe Monniot lui-même, un « orchestre idéal à la croisée des chemins », d’Yvette Horner à Olivier Messiaen en passant par Charles Mingus.
C’est une intense vibration.
Musiciens : Didier Ithursarry : accordéon ; Christophe Monniot : saxophones alto et sopranino.
Titres : Vetcherai Rado | Dédé | East Side | Lilia | Pierre qui vole | Banako | Oláh Là | Une dernière danse ?
Label : Émouvance
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Du côté de chez Citizen Jazz, publication de Good Days Bad Days, le deuxième album de la saxophoniste Lisa Cat-Berro qui devient aussi chanteuse.
« Good Days Bad Days est un repère : celui de l’avènement d’une musicienne dont la panoplie s’est enrichie d’une voix supplémentaire, devenant ainsi plus que jamais une enchanteuse ».
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