Steve Reich : Different Trains
C'est l'étape 61/100 de mon projet 100 %... Pour lire la micro-chronique de la semaine en 100 mots, c'est ici !
Et pour en savoir plus sur ce travail d'écriture, vous pouvez cliquer là.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
C'est l'étape 61/100 de mon projet 100 %... Pour lire la micro-chronique de la semaine en 100 mots, c'est ici !
Et pour en savoir plus sur ce travail d'écriture, vous pouvez cliquer là.
Du côté de chez Citizen Jazz, publication de Essais, Volume 4, le nouveau disque de Pierre de Bethmann enregistré avec son trio.
« Ces nouveaux chapitres sont un ravissement, un de plus ; ils disent une histoire de télépathie et d’amitié entre trois musiciens chez qui écoute et interaction ne sont pas de vains mots. ».
Du côté de chez Citizen Jazz, publication de Reborn, le nouveau disque d'Aldo Romano enregistré live au Triton.
« Reborn est l’occasion de tourner les pages d’un grand livre au charme un peu rêveur, il est le nouveau chapitre d’une belle et longue histoire d’amour. Qui finira bien, c’est certain. ».
Du côté de chez Citizen Jazz, publication de In Town, le nouveau disque du Switch Trio emmené par le pianiste Fred Nardin.
« Cette musique coule, tranquille et sûre d’elle-même à la fois, ne perdant jamais de vue l’idée d’un swing sous-jacent, quel que soit le tempo adopté. In Town est un refuge mélodique dans lequel il fait bon vivre ».
Du côté de chez Citizen Jazz, publication de The Escape, le nouveau disque du batteur Benjamin Sanz.
« Benjamin Sanz est le pourvoyeur d’une pulsion qui guide l’ensemble autant qu’elle l’illustre et le soutient par ses couleurs polyphoniques ».
Du côté de chez Citizen Jazz, publication de Glo, le nouveau disque du multiinstrumentiste Bienvenu.
« Glo est un disque qui n’appartient qu’à lui-même, une partition luxuriante qu’on peut écouter sans fin. Un plaisir, dans l’acception la plus sensuelle du mot ».
C'est l'étape 60/100 de mon projet 100 %... Pour lire la micro-chronique de la semaine en 100 mots, c'est ici !
Et pour en savoir plus sur ce travail d'écriture, vous pouvez cliquer là.
Quelque part, ailleurs, dans un univers musical où se mêleraient influences classiques et jazz, où de luxuriantes textures aux nuances impressionnistes seraient traversées d’élans improvisés, vous risquez de croiser la route d’une très belle formation, le Collectif La Boutique. On peut définir ce dernier comme l’héritier de la compagnie musicale Archimusic créée en 1993 par le saxophoniste improvisateur Jean-Remy Guédon. Ce groupe associait un quartet de jazz (saxophone, trompette, contrebasse et batterie) et un quatuor classique de bois (hautbois, clarinettes, basson). On retrouve un instrumentarium très voisin dans La Boutique, dont la direction artistique est cette fois assurée par Fabrice Martinez. Une fort bonne nouvelle, qu’on se le dise… Ce trompettiste habitué des grandes formations (Le Sacre du Tympan de Fred Pallem, l’ONJ d’Olivier Benoit, le Grand Lousadzac de Claude Tchamitchian, le Méga Octet d’Andy Emler ou encore l’orchestre de cuivres de Paris de Pierre Gillet) est également membre du détonant Supersonic de Thomas de Pourquery et complice de musiciens hors pair tels que Daniel Humair ou Marc Ducret. Et pour ma part, j’ai gardé en mémoire le quartet Chut! (avec Fred Escoffier, Bruno Chevillon et Éric Échampard) et en particulier son troisième album Rebirth que j’avais évoqué en 2016 dans une chronique buissonnière.
Depuis 2018, La Boutique crée des projets qui vont du classique au jazz, du duo peinture-percussions au trio classique, en passant par le grand ensemble. Et voici Twins, premier projet du collectif qui s’empare tout naturellement de la musique de son inspirateur, avec un invité prestigieux en la personne de l’accordéoniste Vincent Peirani. Fabrice Martinez s’en explique : « Le Collectif La Boutique est un projet totalement nouveau pour nous. Mais les liens humains qui nous unissent datent pour certains d’entre nous de plus de vingt ans, et c’est autour de la musique de Jean-Remy Guédon qu’ils se sont construits. Pour Twins, il me semblait fondamental d’incarner une rupture artistique, tout en assumant une forme d’héritage. J’ai fait une plongée abyssale dans l’œuvre du compositeur. J’y ai repêché des perles, les compositions qui me touchent le plus. J’ai voulu les dépoussiérer et en proposer une vision et une écoute toute nouvelle. Dans un grand nombre de pièces, la voix occupe une place centrale. À l’inverse, j’ai eu envie d’un instrumentiste dans le rôle de la chanteuse. Quelqu’un capable de faire le grand écart du jazz au classique. Vincent Peirani m’est apparu comme une évidence. Il peut faire chanter son accordéon comme peu de gens et il a une immense musicalité ».
Twins est de ces disques dont on se dit que leur richesse mélodique est telle que la musique semble couler avec la fluidité de l’eau claire entre les doigts. Les orchestrations définissent une sorte de « jazz de chambre » d’une grande élégance. Les couleurs orchestrales dessinent un écrin luxueux pour chacune des interventions des solistes (Nicolas Fargeix à la clarinette, Clément Duthoit au saxophone et Fabrice Martinez lui-même). La « voix » de Vincent Peirani rehausse l’ensemble, fournit profondeur et lumière, elle vient s’immiscer au cœur des bois, irradiant parfois l’ensemble de ses zébrures métalliques. De son côté, la rythmique formée par Yves Rousseau (contrebasse) et David Pouradier Duteil (batterie) avance avec la force tranquille des musiciens parvenus au stade de l’épanouissement. Écoutez, s'il fallait vous convaincre en cinq minutes seulement, tout ce beau monde en état de grâce dans l'ultime composition de l'album, « Spaciba ». C’est du grand art, assurément, la possible bande-son d’un film dont le premier rôle serait tenu par la vie elle-même. Une partition heureuse, alliant « L’intelligence » et « L’imagination ».
Les musiciens : Yves Rousseau : contrebasse | Vincent Arnoult : hautbois | David Pouradier Duteil : batterie | Nicolas Fargeix : clarinette | Anaïs Reyes : basson | Fabrice Martinez : trompette | Emmanuelle Brunat : clarinette basse | Clément Duthoit : saxophone | Jean Rémy Guédon : composition | Vincent Peirani : accordéon.
Titres : L’intelligence | Parfum | La nature universelle | Peur et religion | L’imagination | Parrain | Lois et passions | Darkniet | Avis aux vieux | Parméric | Spaciba.
Label : Collectif La Boutique
Du côté de chez Citizen Jazz, publication de Swallow Tales, le nouveau disque du guitariste John Scofield.
« Ce disque libre et sans entraves, porte finalement bien son titre qu’on peut comprendre aussi comme les contes de l’hirondelle. Il y a en effet comme un printemps sous-jacent dans ce jazz-là, qui semble en pleine éclosion ».
Du côté de chez Citizen Jazz, publication de Space Sailors, le nouveau disque du trio nordique Rymden.
« Une invitation au voyage, l’antidote parfait aux vicissitudes de nos temps confinés. Il suffit de fermer les yeux et de s’abandonner à sa poésie étoilée ».